Dirty Dick, changement de décor à SoPi

Nouveau passement de témoin rue Frochot. Après le Glass (en face), c’est au tour du Dirty Dick de prendre possession d’un bar à hôtesse et d’en twister la déco et la clientèle. De bar à hôtesses bien nommé, il se transforme en tiki bar. Kezako ? Le pays où le rhum est roi, sous forme de shooter ou de cocktails  servis dans des verres en forme de sculptures polynésiennes. Ça me rappelle vaguement cette soirée au Red House… Soirée tiki, c’est bien ça ! Où je cherchais désespérément des yeux un cocktails qui ne contienne pas de rhum, en vain bien entendu.

Bref, revenons à ce charmant Dirty Dick. C’est l’ouverture. Les bartenders, en tenue de rigueur (chemise hawaïenne on s’entend), nous accueillent avec le sourire dans leur antre aux couleurs chaudes, à l’ambiance tropicale, hawaïenne, où les douces fragrances de rhum nous font un instant oublier Paris, la pollution, notre boss et notre embrouille avec casse-croûte. Ajoutez à cela la musique et les cocktails, et à tout moment on peut glisser du côté obscur de la soirée.

Vous remarquerez des tiki en déco dans le bar, symbole par essence des tiki bars, ce sont ces sculptures qui représentent le demi-dieu si chères à la culture polynésienne. Mais ce ne sont pas les seuls éléments de déco bien dans le thème. Du sol au plafond, on plonge au coeur d’une végétation luxuriante où l’on croise au détour d’une feuille de palme, un tigre, un singe ou un poisson porc-épic.

Le lieu est agréable, grand, avec de la place pour se poser au creux des banquettes ou dans les fauteuils en rotin pour siroter son cocktail. D’ailleurs côté cocktails, la carte est bien fournie, ce qui vous prendra un peu de temps pour faire votre choix. D’autant que la présentation est déroutante : pas de simple liste d’ingrédients, mais une petite description d’ensemble. Ainsi mon Pain killer était « This cyclone of rhum, coconut, pineaple and orange will help ease any enduring pains ». Ils aurait pu écrire « Un cocktail doux et sucré qui peut s’avérer traître, mais qui calmera votre douleur ». A l’inverse le classique Mai Tai, annonce la couleur dès la première gorgée : « Tu veux de l’alcool, ici tu en trouveras ».

N.B : il y a un fumoir très bien décoré, où l’on peut se poser. 

 //Dirty Dick//
Prix ? Cocktail 6 – 12 € / Punch Bowls 25 – 55 € selon le nombre de personnes / Pinte 3,50 – 7 €
Où ? 10, rue Frochot, IXe. Métro : Pigalle
Quand ? Du lundi au dimanche de 18h à 2h 

Dirty Dick - Le poisson-porc-épic nous éclaire

Dirty Dick - Pain killer

Dirty Dick - Du rhum à perte de vue

Dirty Dick - Le tiger du fumoir

3 commentaires

Laisser un commentaire Cliquez ici pour annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.