Pause littérature au Café Livre… Ou pas

Je ne sais pas ce que vous pensez du développement des ebooks, mais moi je n’adhère pas, c’est plus fort que moi, ça non. Cette évolution, cette petite révolution du monde moderne ne passera pas par moi. Comment peut-on penser une seconde remplacer un bon vieux bouquin, celui qui évolue avec ses différents propriétaires, qui a cette odeur si particulière qui me transporte, qui me laisse de légères traces d’encres lorsque je le saisis en sortant de l’eau sur la plage ?

L’objectif n’est pas d’écrire sur les livres, mais mon sujet est lié aux livres, à cette ambiance particulière qu’ils apportent à une pièce. Oui parce qu’outre l’histoire, l’odeur, la sensation des pages, le livre a une dimension décorative. Bien alignés ou savamment organisés en bordel, ils habillent à merveille un mur trop vide, trop blanc, insipide.

Et c’est cette ambiance qu’à choisi le Café Livre, à l’ombre de la Tour Saint-Jacques, dans ce quartier très fréquemment envahi par les touristes et les shoppeurs. Entre Châtelet et Hôtel de Ville, le Café Livre jouit d’un emplacement favorable aux pauses entre 2 boutiques.

Une terrasse pour les fumeurs, couverte et chauffée l’hiver ce qui est un avantage non négligeable, une salle qui oscille entre l’impersonnel et le cosy grâce aux fauteuils club et aux étagères remplis de livres. Il neige ce soir là, un verre pour discuter, beaucoup parler, donc beaucoup fumer. On s’installe direct en terrasse, un verre, 2,3… Quelques clopes plus tard, tout est à plat, le sac est vidé et on rentre le coeur plus léger pour se coucher.

P.S : Vous avez le droit à des petites rillettes de thon pour accompagner votre verre, ça change des cacahuètes.